Persona (Les visages de Victoria Bergman ; 1)

Le cadavre, atrocement mutilé et momifié, d’un enfant d’origine étrangère, est retrouvé dans un fourré, près d’une bouche de métro à Stockholm. Quelque temps plus tard, un autre enfant, puis un autre encore. A-t-on affaire à un criminel en série ? Jeannette, commissaire de police, ne dispose d’aucune piste, car aucune des victimes n’est réclamée. Parallèlement, Sofia, psychothérapeute, est confrontée à deux cas particulièrement difficiles : un ancien enfant-soldat de Sierra Leone, et Victoria Bergman, une jeune femme victime d’abus sexuels dans son enfance. Jeannette et Sofia, par ailleurs en pleine crise dans leur vie privée, sont amenées à collaborer. Quel degré de souffrance peut-on endurer avant d’en infliger aux autres, comment devient-on un monstre ? Autant de questions abruptement posées dans ce premier volume d’une trilogie écrite par deux musiciens punk qui signent sous un seul nom de plume. Sombre, noir, glaçant, étouffant, haletant, éprouvant, autant d’adjectifs qui s’imposent pour ce roman traité d’une façon moderne et diablement efficace. Avec les deux suivants qui paraîtront en France en 2014, il a reçu le prix suédois du roman policier en 2012.