Pendant les combats

Joseph et Ménile, amis depuis l’enfance, habitent à la campagne dans une zone occupée par les Allemands. Ils ont été séparés trois ans, le temps des études de Joseph, et se retrouvent dans la Résistance, livrant régulièrement des chargements dans le maquis. Un jour, les maquisards capturent un officier allemand qui doit leur servir de monnaie d’échange mais, la négociation n’aboutissant pas, ils tuent l’officier et les deux amis sont arrêtés. Après une séance de torture, Ménile dénonce Joseph ; les deux hommes sont condamnés à mort. Dans ce deuxième roman, Sébastien Ménestrier raconte une histoire d’amitié profonde et silencieuse entre deux hommes simples dont l’un se sent inférieur à l’autre. L’auteur né en 1979, instituteur et auteur-compositeur, écrit l’histoire comme un synopsis : aucun dialogue, plans fixes, chapitres brefs et phrases courtes. Même les sentiments des personnages ne sont pas approfondis. À la fin du livre, le lecteur peut imaginer son propre scénario et se demande encore où l’écrivain à voulu en venir.