Peindre le vent

Depuis la mort de ses parents, Maya vit coupée du monde dans la maison de sa grand-mère paternelle. Si celle-ci lui dresse un portrait élogieux de son père, elle n’évoque jamais sa mère. Aussi à la mort de sa grand-mère, l’enfant découvre-t-elle avec stupeur sa famille maternelle. qui vit dans un ranch au Wyoming. Quelle différence entre ses deux vies : la première étriquée, surprotégée, la seconde rude mais facilitée par une famille aimante qui l’attendait. Avec l’aide de sa tante Vi, elle apprend à monter à cheval et très vite est gagnée par une sensation de liberté. Découvrant que la jument de sa mère, Artemisia, revenue à l’état sauvage, est dans les parages, elle n’a de cesse de la retrouver. Il faudra un tremblement de terre et beaucoup de patience pour l’apprivoiser.  Maya, orpheline désorientée, découvre avec bonheur une mère cavalière intrépide, et un père peintre amoureux des chevaux. Elle est volontaire, courageuse mais, pour une fillette surprotégée deux mois auparavant, elle est particulièrement débrouillarde dans des circonstances dramatiques ! Bonne description du Wyoming, de la vie dans un ranch, et du mode de vie des chevaux sauvages. Pour les lectrices amoureuses des chevaux.  Lauréat Prix Livrentête CBPT 2010