Pavillon 38.

DESCOTT Régis

Suzanne Lohmann est psychiatre dans l’unité pour malades difficiles de l’hôpital Henri-Colin où arrive, après une tentative de viol et meurtre mis en scène, Dante : schizophrène ou psychopathe ? Après l’avoir soigné, elle le fait relâcher, ne le croyant plus dangereux. Or un autre crime est commis quelques années plus tard, semblant porter la marque des mêmes fantasmes… Elle arrive à convaincre le commissaire Steiner qui, un peu amoureux d’elle, l’aide à remonter le passé de son patient et, peut-être, à trouver le vrai coupable. Tout ceci ne va pas sans casse et le lecteur est tenu en haleine…

Un roman bien construit qui serait classique si le sujet n’était aussi brûlant et inquiétant que celui des fous dangereux dont les symptômes et traumatismes en tous genres sont expliqués avec des considérations psychiatriques parfois brumeuses. Après son roman historique, L’empire des illusions (NB avril 1998), Régis Descott s’interroge sur la responsabilité des médecins pouvant faire acquitter ou innocenter quelqu’un dans les affaires criminelles très inquiétantes de tueurs récidivistes.