Passionnément, à ma folie

CONSTANT Gwladys

Quand Gwenaëlle rencontre William, elle pense avoir retrouvé l’homme de sa vie. Mais le conte de fées tourne peu à peu au cauchemar. William a une emprise croissante sur la jeune lycéenne qui se sépare de ses amis et devient l’objet de ce Pygmalion. Jusqu’au jour où Gwenaëlle, la gentille marionnette, évoque un certain mal-être, renvoyant à William une image fragile qu’il ne supporte pas. Il met alors fin à leur relation. Ne pouvant vivre sans son présumé amour, elle tente de mettre fin à ses jours.  Ce roman écrit à la première personne traite de façon objective et sensible de la manipulation. La jeune fille raconte son histoire depuis la clinique où elle est soignée après sa tentative de suicide. On suit avec elle sa longue descente aux enfers déguisée en amour passion. Une mise en garde très efficace contre les « gourous » de toute sorte, qu’ils soient membre de la famille, relation professionnelle… Les mécanismes de la manipulation sont bien analysés. La note finale laisse un sentiment plutôt positif car la jeune fille arrive à se libérer de cette emprise. (C.G. et J.G.)