La lucarne.

DAVRICHEWY Kéthévane

Dali a quinze ans. Elle habite avec ses deux petites soeurs, sa mère et sa grand-mère géorgienne dans un pavillon délabré de banlieue parisienne. L’argent est rare, épisodiquement apporté par le père. Solitaire et taciturne, Dali fuit les chants et l’exubérance de ses compatriotes et se réfugie dans sa chambre sous les toits. Là, pendant des heures, elle épie son voisin par la lucarne ou lui écrit des lettres secrètes qu’elle n’envoie jamais. Un jour, la rencontre a lieu… Avec pudeur et délicatesse, l’adolescente couche sur le papier ses réflexions sur le bonheur, la vie, l’amour. Son observation quotidienne n’est pas du voyeurisme. Au contraire, elle est une approche respectueuse de l’autre, une perception patiente de ses goûts, accentuée par la timidité et aiguillonnée par la jalousie révélatrice. La complicité affectueuse de sa grand-mère aide Dali à laisser s’épanouir en elle ses sentiments et à accepter l’attention et l’intérêt que lui portent ses proches. Cette progressive ouverture à l’amour, écrite dans une langue soignée et actuelle, s’adresse davantage à un lectorat féminin, à partir de 14 ans.