Oh, my dear !

MIDDLETON T. J.

Ne pouvant plus supporter sa femme, Al, d’une pichenette efficace, la prĂ©cipite, elle et son cirĂ© jaune, du haut de la falaise. Bon dĂ©barras ! Sauf que, de retour chez lui, il la trouve Ă  la maison. Quelques galipettes sexuelles lui permettent de s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un mirage. Peu aprĂšs, on apprend qu’une jeune femme du village, portant elle aussi un cirĂ© jaune, a disparu. Ciel, se serait-il trompĂ© ? Bien dĂ©rangeant tout ça. Le voilĂ  condamnĂ© Ă  mettre en branle un engrenage mortel pour ceux qui ont peut-ĂȘtre vu quelque chose et risquent de le dĂ©noncer. Des situations aussi improbables que loufoques, racontĂ©es par ce pauvre balourd avec le plus grand sĂ©rieux, se succĂšdent dans un tourbillon de gags plus ou moins dĂ©jantĂ©s, absolument pas crĂ©dibles. Ce roman, bien dans la veine des Monty Python, sans en atteindre l’originalitĂ©, est l’oeuvre d’un Ă©crivain britannique peu mĂ©diatisĂ© qui signe ici sous un pseudonyme. Ceux qui sont impermĂ©ables Ă  un humour furieusement anglais trouveront ce roman parfaitement absurde, pour d’autres, ouverts Ă  l’extravagance, il sera dĂ©licieusement cynique. Comme pour les plats trĂšs Ă©picĂ©s, on aime ou on n’aime pas.