Octobre

SVEISTRUP SĂžren

Copenhague. Un assassin torture des jeunes femmes, leur crĂšve un oeil, leur coupe les mains… et les laisse mourir. L’inspectrice Thulin et son coĂ©quipier Hess n’ont qu’un seul indice, une marionnette enfantine placĂ©e prĂšs des victimes : deux marrons pour le corps, quatre allumettes pour les membres, ni mains ni pieds. Or, on identifie sur ces figurines les empreintes digitales de Kristine, fille de la secrĂ©taire d’État aux Affaires sociales, enlevĂ©e un an plus tĂŽt, et dont l’assassin prĂ©sumĂ© est en prison. La mĂšre de l’enfant, de retour au gouvernement, reprend espoir
  Ce premier roman policier d’un scĂ©nariste trĂšs connu de sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es danoises nous oriente sur diffĂ©rentes pistes, occasions de portraits, plutĂŽt rĂ©ussis, de suspects variĂ©s, souvent pervers et arrogants. Les victimes sont liĂ©es Ă  des enfants mal aimĂ©s, frappĂ©s, abandonnĂ©s, abusĂ©s, violĂ©s
 Par ailleurs courses-poursuites, traques, scĂšnes de torture et rivalitĂ©s policiĂšres – lieux communs et clichĂ©s du polar – se succĂšdent sans relĂąche et c’est un peu long. Aux quatre cinquiĂšmes du roman l’enjeu apparaĂźt clairement : maltraitance enfantine, pĂ©dophilie et inertie des services sociaux. La fin, plutĂŽt convenue, peut dĂ©cevoir, mais l’amateur de thriller aura pourtant eu trĂšs peur ! (M.Bi. et M.-C.A.)