La maison où je suis mort autrefois

HIGASHINO Keigo

Sayaka a du mal à éduquer sa fillette et s’interroge sur son propre passé. Elle constate avec effroi qu’elle n’a aucun souvenir de sa petite enfance et que l’album familial ne contient pas de photos de cette période. En revanche, elle trouve dans les affaires de son père décédé une clef mystérieuse avec un plan pour accéder à une maison isolée. Prête à tout pour retrouver la mémoire, Sayaka convainc son ex-petit ami de l’accompagner dans ses recherches.

 

Keigo Higashino a écrit de nombreux polars. Celui-ci, le premier à être traduit en français, est plutôt un roman noir. L’écriture sobre révèle la maîtrise de l’auteur. De nombreux dialogues rendent le texte vivant et les personnages crédibles. Il y a eu une tragédie autrefois, mais l’atmosphère n’est ni sombre ni oppressante, car les héros semblent s’adonner à un jeu de piste, trouvant progressivement et comme par hasard les indices qui leur permettront d’élucider ce drame familial. Une lecture facile, sans réelle grande surprise.