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Soutenu par l’énigmatique Sonneillon, le groupe des révoltés contre le pouvoir de la Nouvelle Rome échappe aux poursuites d’inimitables vaisseaux-scorpions. Le héros, parti faire des courses, est attaqué par des brigands. À son retour il se voit accusé par ses compagnons du meurtre d’un des leurs. C’est là que la vocation messianique de Miranda se confirme.
Entre temps, le jeune Constantin évolue dans une cour de servantes orientales et de gardes coiffés du fez rouge à brandebourgs. Il préfère l’exploration du monde à l’apprentissage de son métier de futur empereur. Où va donc le conduire son équipée dans l’antique palais peuplé de rats et d’araignées ?
Après Les enfants du destin (2006), la mise en place de la série se poursuit, servie par de beaux et classiques décors d’anticipation et une mise en page adaptée. Les personnages vivent dans un monde technique, une vie quotidienne teintée d’un peu de fantastique. Un dessin clair et plutôt ferme leur fait progressivement acquérir une certaine épaisseur.