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Le chauffeur du bus s’absente pour quelques instants en recommandant que l’on surveille son bus jusqu’à son retour. Et surtout : «Ne laissez pas le pigeon conduire le bus !». À peine le chauffeur parti, l’enfant-pigeon se présente et pose poliment la question : « Puis-je conduire le bus ? ». Il lui faut bien six pages pour tenter de convaincre, promettre, forcer la main de son interlocuteur. Tout est rentré dans l’ordre quand revient le conducteur.
L’image, caricaturale, assez réussie, exprime bien les facultés de persuasion d’un enfant pour obtenir ce qui est interdit, mais on ne saisit pas vraiment à qui s’adresse l’ouvrage : le récit, monologue dans des bulles, n’est pas complètement abouti.