Moi, j’aime pas comme je suis

BRAMI Alma, GRAUX Amélie

La jeune narratrice n’aime pas ses joues, trop rondes, ses bras, trop poilus, son nez, trop pointu, mĂȘme si sa maman ne lui en fait que des compliments. Elle voudrait ĂȘtre comme sa meilleure amie, dont elle envie les cheveux blonds et raides. La nuit, elle rĂȘve qu’elle est acrice ou chanteuse, et surtout belle. Mais son amie adore sa jolie natte, et surtout Thomas lui fait passer un petit mot: il trouve qu’elle a les plus beaux yeux de la Terre.

 

Cette histoire tendre – sur une problĂ©matique plutĂŽt adolescente – montre bien qu’il faut relativiser ses dĂ©fauts, que la façon dont on se perçoit n’a rien Ă  voir avec la vision d’autrui, que les envies peuvent ĂȘtre rĂ©ciproques. L’hĂ©roĂŻne est d’ailleurs dessinĂ©e de façon adorable, visage, yeux et joues ronds, courte frange mutine. L’emploi des crayons de couleur donne fraĂźcheur et lĂ©gĂšretĂ© au dessin, qui montre une image assez idylllique de la cours de rĂ©crĂ©ation, oĂč garçons et filles se mĂ©langent, oĂč l’amour chavire dĂ©jĂ  les coeurs et rĂ©concilie une fillette avec son physique. Pas sĂ»r que cette solution soit Ă  la portĂ©e de toutes…