Pendant le tournage dâun film, la dĂ©coratrice dâune chaĂźne de tĂ©lĂ©vision de JĂ©rusalem meurt dans des conditions troublantes. Peu de temps aprĂšs, le directeur de la production sâeffondre, victime dâun infarctus suspect, et le directeur de la chaĂźne est sauvagement assassinĂ©. Le commissaire MichaĂ«l Ohayon, hĂ©ros des prĂ©cĂ©dents romans de Batya Gour (Meurtre au Philharmonique, N.B. jan. 1998), enquĂȘte sur cette succession de drames. Au-delĂ de lâintrigue policiĂšre, le rĂ©cit nous plonge dans le milieu de la tĂ©lĂ©vision dont lâambiance est rendue avec rĂ©alisme : activitĂ© fĂ©brile des journalistes, chroniqueurs, cameramen, techniciens, discussions passionnĂ©es dans les salles de rĂ©daction, conflits dâintĂ©rĂȘt, secrets. Ă cela sâajoutent de multiples pĂ©ripĂ©ties : manifestation dâouvriers, prise dâotage, transferts de fonds clandestins auxquels se livre un ultrareligieux, manipulation de journaliste, chantage.
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Si le lecteur parvient Ă retenir les noms et activitĂ©s des innombrables personnages et Ă suivre les affaires qui sâentremĂȘlent Ă un rythme effrĂ©nĂ©, il parviendra au dĂ©nouement qui lui rĂ©vĂšlera un secret.
Batya Gour est décédée en mai 2005.