Meurtre au château

JACOB Yves

Au début du XXe siècle près d’une bourgade du Calvados vit la famille Ménard de Couvrigny, de noble ascendance. Le baron Maxime est un homme falot et sa femme Marguerite une horrible mégère : saoule toute la journée, elle déniaise son fils aîné, à l’intelligence peu développée, et se livre à des orgies saphiques avec ses jeunes domestiques. Le décor est d’une saleté immonde : les draps sont noirs de crasse, les vêtements enlevés tiennent droits sur le sol et les cheveux des enfants ne sont jamais lavés. Petit à petit, Marguerite pousse ses enfants à assassiner leur père. L’auteur raconte de façon romancée une histoire réelle qui fit l’objet d’un procès retentissant en 1911. L’atmosphère est glauque, immonde, malsaine, crue ; initiés par la mère, les sentiments familiaux pour le chef de famille sont totalement insupportables. Contrairement à celle de son dernier ouvrage paru (Le Fils du terre-neuvas, NB janvier 2010), l’écriture de Yves Jacob est d’une vulgarité et d’une obscénité pitoyables et le récit n’apporte aucune lueur d’espoir dans l’être humain. À proscrire.