Ménino

SANTOUL Max

À la mort de sa grand-mère, l’auteur se souvient… Dans ce village du Minervois où les ruelles vont de haut en bas et où l’horloge de la mairie surplombe le clocher de l’église, Ménino – « ma petite mémé chérie » en occitan – comble son enfance d’attentions, d’amour et de petits riens qui sont autant de trésors inestimables. De son bras valide, cette petite femme au caractère exceptionnel le guide de l’église à l’école. Elle lui apprend la relation aux autres. Il entend tout, observe et enregistre les mille détails d’une vie simple où chaque son, couleur et odeur se gravent au fond de lui.

 

L’auteur n’a cure des éventuelles disputes et rancoeurs de son village. Il laisse remonter avec délicatesse ses émotions de petit garçon auprès de cette grand-mère inoubliable. Quoique très long, ce premier roman de Max Santoul n’en est pas moins intéressant dans l’évocation pleine de sensibilité de la vie d’un petit village à la sortie de la guerre. Il s’essouffle un peu au temps des villes, celui de l’adolescence et de la maturité qui mènera le charmant enfant à la carrière de dermatologue.