Méandre

BLOCH Muriel, DESMAZIÈRES Sandra

Léon ne sait que répondre à sa tante lorsqu’elle lui demande la différence entre l’écolier et la rivière. Il part demander l’avis de son amie Mina. Occupée, elle lui conseille d’aller voir le père Jonas. Mais il avoue son ignorance et lui propose de rencontrer la tricoteuse. Laquelle lui suggère de rendre visite à l’ondine de la rivière. Mais c’est auprès de Méandre, dieu des flots, que l’enfant aura la clé de l’énigme.   L’initiative est tout à fait méritoire de vouloir élargir le champ lexical et sémantique des élèves par le biais d’un conte, mais la trame en est alambiquée et le texte assurément trop long. Si le lecteur joue avec les allitérations des mots colorés et avec leur graphie en pleins et déliés, le choix du vocabulaire ne semble pas toujours judicieux. Un décalage apparaît entre l’âge de l’enfant auditeur du conte et l’enfant en apprentissage de notions grammaticales. (M.-C.D.)