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Des phénomènes inexplicables perturbent à nouveau la vie d’Olsen Petersen : les yeux de son ami sortent de leur orbite, son lit flotte dans une mare de liquide luminescent… Chez Ikea, destination privilégiée des sorties dominicales, des glouglous fluorescents jaillissent des prises électriques. C’est dans ce contexte bizarre qu’une femme, venue du « Monde rapide », accouche d’une petite Stella. Elle supplie Olsen de les ramener définitivement, elle et sa fille, dans le monde réel. Entre ces épisodes surnaturels, Olsen vit ses premières expériences sexuelles, relations éphémères dont l’amour est absent. Et il continue à rêver de Tomorrow, l’idéal féminin rencontré dans le tome précédent. Prénom surprenant d’ailleurs. Et si elle s’appelait Stella ?
L’écriture est aisée, l’imaginaire débordant, excessif peut-être dans ce dernier tome qui revient sur les apparitions surnaturelles précédentes pour les confronter au réel et mener la trilogie à son terme. Celle-ci, dans son ensemble, analyse avec brio et humour les perturbations physiques et psychologiques d’un garçon, de ses premiers poils au menton à un certain équilibre.