Ma vie sans mes parents

GALLOT Myriam

AccaparĂ©s par leur boulangerie, les parents d’ÉlĂ©onore (12 ans) sont contraints de la laisser seule “plus souvent qu’à son tour”. RĂ©aliste, la jeune fille comprend et gĂšre de son mieux cette autonomie de fait. Heureusement, elle a Betty et son accueillante famille! Un jour, un chaton fugueur met ElĂ©onore en contact avec son voisin, un discret vieux monsieur qu’elle appelle bientĂŽt par son prĂ©nom : AimĂ©e (sic). Ces deux-lĂ  (+Betty) tissent une belle amitiĂ© qui les rĂ©chauffe et les enrichit. Puis vient l’épreuve de la mort, celle du chaton, puis celle d’AimĂ©e. Comment ÉlĂ©onore va-t-elle faire face?Plusieurs sujets sont abordĂ©s dans ce roman trop court pour permettre leur approfondissement. L’amitiĂ© qui reçoit et donne, le lien homme -animal, la mort et les questions qui s’ensuivent. Les personnages de cette histoire sont sains : les parents d’ÉlĂ©onore aiment leur fille, celle-ci n’est pas une ado impossible. Au collĂšge, ses copines sont des vraies filles, gaies et lĂšgĂšres ! Bref, c’est de vie normale dont il s’agit, avec l’expĂ©rience d’évĂšnements existentiels et fondateurs dans la construction de personnalitĂ©s en devenir. On regrette hĂ©las une rĂ©elle superficialitĂ© accentuĂ©e par d’inutiles redites et un ton qui manque d’énergie. (M.-F.L.-G. et A.T.)