Boom

DUFRESNE-LAMY Julien

Étienne raconte son amitié avec Timothée. Une amitié très forte qui a duré trois ans, jusqu’à ce que Timothée soit écrasé sur le pont de Westminster lors d’un voyage scolaire à Londres. Étienne s’en veut, il parle à son ami, il se souvient. Ce roman part d’un fait réel, l’attaque terroriste, en mars 2017, au cours de laquelle une voiture a percuté la foule sur le pont de Westminster à Londres, en tuant des personnes et en en blessant d’autres, parmi lesquelles trois jeunes lycéens français. Dans le roman, le jeune Timothée meurt. Son ami, Etienne, témoigne, tente de se reconstruire, cherche ses mots, se souvient. Il parle d’avant, de leur amitié fusionnelle, il parle de l’attaque terroriste et de la mort de son ami, et de l’après, du vide, de sa culpabilité de n’avoir pas été là au moment crucial. Étienne a des difficulté à envisager l’avenir, pour lui, un seul but : « rester vivant ». Ce roman, écrit très rapidement après un drame qui détruit bien plus que la vie d’un jeune adolescent, est un témoignage intéressant mais manque peut-être un peu de recul. Le lecteur reste un peu à l’extérieur, un peu détaché, comme face à un article de journal. (A.E. et C.B.)