Ma grande encyclopédie d’art

Derrière une page de garde qui juxtapose des oeuvres de différentes époques, l’art est « anti-défini » avec humour et pertinence. Le livre est ensuite organisé en trois grands chapitres: les origines de l’art, l’époque moderne et contemporaine, et la sculpture. Au sein de chaque partie, on trouve quatre types de doubles pages: le profil d’artiste, qui présente son style, une brève biographie datée et une de ses réalisations en grand format; la galerie, qui sur un même thème propose des oeuvres de genres et d’origines très différents (sans doute les pages les plus réussies) ; les formes et mouvements artistiques, qui prétendent montrer et expliquer un courant (renaissance, baroque,…: confuses et indigestes avec leurs petites images entremêlées et leurs flèches dans tous les sens, c’est un échec); et comment ont-ils fait ? qui explicite les techniques utilisées (création des couleurs au Moyen-Âge, des mosaïques, pastel, etc.).  L’ensemble suit grosso modo une progression chronologique. Les paragraphes sont courts, des mots ou morceaux de phrase en gras attirent l’oeil, peut-être au détriment du texte d’ensemble ; renforçant l’impression de zapping frénétique donnée par la profusion de noms et de reproductions, trop souvent de petit format avec un rendu des couleurs pas toujours fidèle. Malgré ces réserves, l’ouvrage est intéressant, offrant en relativement peu de pages un bon aperçu de la richesse et de la diversité de l’art.