Louise (L’île aux diables ; 2)

DROMMELSCHLAGER Raphaël, SAINT-FÉLIX Grégory

Engoza, capitaine pirate, a laissé une partie de son âme sur l’île aux Diables. Parmi son équipage, il y a Alban, un jeune garçon possédé par l’âme noire de Barthélémy Bone’s, son ami Joao et Louise, qui, sous des airs de jeune fille innocente et fragile, se révélera être une redoutable (et habile) espionne de Louis XIV. L’abordage de la Fleur de lys tourne au massacre grâce à Alban, qu’ils abandonnent. Louise et Joao partent le libérer. Puis le navire prend la direction d’un port clandestin pour se réapprovisionner.

Quelles sont les intentions du capitaine ? Mieux vaut avoir lu le premier tome pour comprendre les tenants et aboutissants de l’album, qui commence par un flashback. Les combats sont nombreux et violents, mis en image avec vigueur par un graphisme très inspiré du manga. À la force brute d’Alban possédé par Bone’s, on peut préférer la grâce aussi virevoltante qu’efficace de Louise, à la virtuosité toute chinoise. Gros plans, changements de points de vue et d’échelles, l’illustrateur y met du sien pour en mettre plein les yeux. Sur le plan purement narratif, on peut rester sur sa faim car l’intrigue avance peu. À suivre. (M.D.)