L’ombre de Dieu (Yatagan ; 3)

Au XVIe siècle, l’Empire ottoman est au faîte de sa puissance sous le règne de Soliman le Magnifique, maître d’un immense empire qu’il cherche à étendre encore, en particulier au Maroc et en Tunisie. Comme le sultan d’Istanbul a conclu une alliance avec François Ier, ses navigateurs respectent les terres françaises, mais ravagent les côtes italiennes et grecques. Il entretient de bons rapports avec Venise, pour des raisons commerciales. De nombreux Européens servent le sultan. Tous vivent des aventures amoureuses ou guerrières…

Troisième tome d’une trilogie qui débute avec L’espionne ottomane (NB avril 2009), ce volume voit la mort de Soliman, de Barberousse, son pirate barbaresque, et présente des histoires individuelles  compliquées à souhait, parfois peu vraisemblables. Par contre, l’auteur a rassemblé une énorme documentation sur la vie quotidienne à la Cour et en ville, la topographie d’Istanbul, la médecine, la transmission du pouvoir  et les événements historiques de l’époque. Une riche évocation d’un monde disparu.