L’invitation au voyage. (Le vent dans les sables ; 1.)

PLESSIX Michel

Il faut se méfier du chant de la sirène, surtout quand celle-ci prend l’aspect d’un rat bourlingueur aux récits fascinants. Et son cadeau, un coquillage bruissant de la voix de l’océan, éveille des rêves d’exploration et de rencontres dans l’esprit de Rat toujours si casanier. Imprudemment, il les a évoqués devant son ami Crapaud, qui fonce toujours tête la première, et les voilà embarqués avec Taupe pour des aventures, probablement au long cours, vers l’Orient africain.

L’image très fouillée, finement aquarellée, est parfois difficile de lecture en raison du petit format des cases. Cette suite inventée au Vent des Saules, s’essouffle un peu en reprenant les mêmes thèmes : le bonheur, la vérité seraient-ils ailleurs que dans le pré ? : Les textes assez longs, à tournure philosophique, les allusions culturelles, s’adressent maintenant à un public plus âgé.