L’invention de la Vénus de Milo

THÉODOROPOULOS Takis

Avril 1820. Une île de la mer Égée, Milo. Un paysan découvre dans son champ une statue brisée, mutilée, mais si belle qu’elle sera qualifiée de Vénus et attirera l’attention d’une multitude de personnages de nationalités diverses : dignitaires ottomans, collectionneurs d’antiquités, navigateurs et diplomates français, notables locaux et partisans de l’indépendance de la Grèce. Avec une grande connaissance de la mythologie, beaucoup d’érudition, une imagination inventive extrême et une ironie brouillonne, l’auteur raconte les mille péripéties réelles ou supposées qui aboutirent à l’achat et au transport du chef-d’oeuvre qu’on peut admirer au Louvre de nos jours.  La complexité des aventures de la statue et le style emphatique de Takis Théodoropoulos ne rendent pas aisée la lecture de cet ouvrage malgré l’intérêt du sujet.