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Le 8 octobre 1967, dans le canyon d’El Churo, en Bolivie, un groupe de guérilleros tombe dans une embuscade. Ernesto Ramon, dit Che Guevara, grièvement blessé est capturé et exécuté sans autre forme de procès. Sans tomber dans le piège de l’hagiographie, c’est le destin de cet Argentin médecin humaniste et activiste révolutionnaire qui est retracé dans un graphisme classique et réaliste. Les auteurs soulignent la précocité de son éveil à la conscience politique, effleurent sa vie privée, évoquent son engagement dans la révolution cubaine aux côtés de Fidel Castro, sa participation au gouvernement puis son détachement du régime castriste, happé vers d’autres combats, d’autres pays mais pour une seule cause : Libertad ! Le parcours du héros est ponctué de flash-back liés à l’enfance qui viennent éclairer certains traits de sa personnalité. Le sujet est ambitieux mais l’ensemble est très elliptique, voire même décousu : sans une connaissance préalable de la vie du Che et des évènements de l’époque, il est bien difficile de s’y retrouver.