L’espionne ottomane (Yatagan ; 1)

SAVIGNY Alain de

En 1520, Soliman le Magnifique devient sultan à Istanbul, c’est l’apogée de l’Empire ottoman : une de ses possessions est Alger d’où le pacha Barberousse envoie ses pirates barbaresques ravager les côtes de la Méditerranée tout en ayant des relations commerciales avec Venise. Née au Monténégro, la belle Mirjana, très ambitieuse, accepte d’espionner pour les Ottomans afin de percer les secrets de la construction navale vénitienne, tandis que son frère se consacrera à ceux de l’artillerie. Amours, aventures de mer et sur terre, trahisons se succèdent à un rythme effréné.

 Au-delà des histoires sentimentales, un peu embrouillées et peu vraisemblables, ce roman historique est remarquable par sa documentation : nous allons de Venise à Alger, puis à Istanbul avec des descriptions très intéressantes des villes, des moeurs, du commerce et surtout des techniques nouvelles pour construire et armer les bateaux. L’histoire s’arrête assez brutalement, une suite est annoncée.