Les Sources du Rouandiz. (Dexter London ; 3).

GARCIA Sergio

 

Après La traversée du désert (LJA, Août-Septembre 2003), Miss McCoy s’enfonce dans la jungle, à la recherche du lézard fabuleux des Hommes bleus, escortée de Douglas Wayne, agent à la solde de l’ennemi dorchlandais. Dexter London, inquiet, les suit, aidé par Mox, jeune autochtone à la débrouillardise sans limite.

 

Dans ce troisième épisode, l’aventurier malgré lui s’affirme en James Bond du Lingland. La lutte contre le Dorchland passe cependant au deuxième plan avec l’aboutissement des recherches de l’ethnologue : peut-on courir le risque de perturber un équilibre immémorial au nom de la science ? La jungle a des allures africaine ou orientale, les moyens de locomotion sont surprenants : une chenille-blindée, des animaux aux allures préhistoriques se découpent sur une nature aux couleurs sourdes ou vives. La composition, éblouissante, joue avec les vignettes entourées de zooms, dissociées en segments parallèles, ou se répondant symétriquement sur des pages en vis-à-vis. Les images, toujours lisibles, ont un parfum rétro, une structure forte qui sert un scénario humaniste plus facile à suivre que les précédents.