Les refuges

LOUBRY JĂ©rĂŽme

1986. Pour vider la maison d’une grand-mĂšre rĂ©cemment dĂ©cĂ©dĂ©e, qu’elle ne connaissait pas, Sandrine dĂ©barque sur l’üle minuscule oĂč celle-ci vivait. Un camp de vacances y avait Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 1949 dans des blockhaus allemands rĂ©novĂ©s. Les quelques vieux qui y habitent semblent partager un secret terrifiant qui leur interdit de partir. Quelques jours plus tard Sandrine est retrouvĂ©e sur la cĂŽte normande, hĂ©bĂ©tĂ©e et couverte d’un sang qui n’est pas le sien. Que s’est-il passĂ© ?  

Les rĂ©cits de la grand-mĂšre et de sa petite-fille s’entrecroisent. Qu’est-il arrivĂ© aux dix enfants accueillis sur l’üle aprĂšs la guerre ? Qui est ce « Roi des Aulnes » qui rĂŽde dans la forĂȘt, les menace et semble encore lĂ  quarante ans plus tard ? Quand, enfin, intervient l’inspecteur Damien, l’enquĂȘte semble se dĂ©liter, alors que la suppression du commissariat auquel il est affectĂ© est engagĂ©e. Dans un langage fleuri, JĂ©rĂŽme Loubry dĂ©roule une histoire de plus en plus Ă©trange et cruelle qui provoque un malaise grandissant. MalgrĂ© l’avertissement initial et les quatre « Balises » qui marquent Les refuges le lecteur est totalement Ă©garĂ© jusqu’à la fin. Un thriller fracassant ! (C.P. et C.R.-G.)