Les quarante signes de la pluie

ROBINSON Kim Stanley

&

 

Pluies torrentielles sur Washington, ouragans répétés dans le Pacifique, fonte inquiétante de la banquise… Aux États-Unis des scientifiques et en particulier un couple américain atypique travaillent à trouver une parade à cette situation catastrophique : Charlie, papa-poule à plein temps, conseille à ses heures perdues l’ondoyant sénateur Chase, tandis qu’Anna subventionne des projets sélectionnés pour une fondation spécialisée.

 

« Dans une économie saine, le climat n’a pas d’importance. » Voilà qui résume de façon lapidaire le thème de ce mauvais roman, premier d’une trilogie annoncée sur le problème, ô combien d’actualité, du réchauffement climatique. C’est le classique combat du pot de terre contre le pot de fer qui oppose hommes de science et hommes de pouvoir. Si le sujet est beaucoup plus près de la réalité que la précédente trilogie de l’auteur, ayant pour théâtre la planète Mars (N.B. mai 1997), le scénario n’est guère meilleur. Confus et embrouillé, il entrecroise considérations techniques et scientifiques ardues et descriptions manquant d’intérêt.