Vénus.

BOVA Ben

Spécialiste américain de la science-fiction spatiale (La Grande Dérive, N.B. juin 1979), Ben Bova offre ici à la fois une description très fouillée de la planète Vénus, astre brûlant à l’atmosphère sulfureuse, faite de nuages cuivrés brassés inlassablement, et l’histoire d’un héritier, Van Humphries, qui, de petit jeune homme, gâté et morose, devient progressivement un héros de l’espace : alors que la Terre se couvre lentement d’eau sous l’effet de serre, Van quitte son home douillet pour aller chercher sur Vénus les restes de son frère mort en exploration : leur père a proposé une énorme somme à qui les rapporterait. Un père tyrannique, tout-puissant, un adversaire coriace, une jolie collaboratrice… des ingrédients classiques, certes, mais dans une mise en scène flamboyante où les Verts, une fois de plus, ont leur partie à jouer ainsi que les pirates de l’espace, avec des risques inédits, des rebondissements astucieusement ménagés et une morale positive et sympathique.

 

De la science-fiction, certes, mais terriblement crédible et efficace.