Les mystères d’Avebury

GODDARD Robert

Été 1981. Trois enfants sous la garde d’une jeune baby-sitter se promènent sur le site néolithique d’Avebury. Un touriste interpelle les deux aînés, détournant momentanément l’attention de leur accompagnatrice. Tout à coup, surgi de nulle part, un individu s’empare de la petite dernière et s’enfuit dans une fourgonnette conduite par un complice. C’est à cette scène d’enlèvement, suivie tragiquement d’un accident, qu’assiste David Umber, étudiant en histoire, attablé à l’auberge du Red Lion dans l’attente d’un rendez-vous.    L’intérêt évident de l’auteur pour les sujets historiques (Le Secret d’Edwin Strafford, NB mars 2013) l’a poussé à construire sa nouvelle intrigue autour d’une mystérieuse disparition de sulfureux pamphlets datant du XVIIIe siècle. Vingt ans après les faits exposés en prologue, on retrouve les personnages survivants confrontés à un passé douloureux. Entre Prague, Londres et Jersey, rythmée par de nombreux dialogues et servie par un style fluide, l’intrigue reste filandreuse. Ce thriller au dénouement artificiel déçoit par rapport à l’enjeu initial qui s’annonçait prometteur. Dommage. (A.-C.C.-M. et B.Bo.)