Les morts ne parlent pas.

MAZERY Bénédicte des

Fabio Jacovetti, commandant de la brigade criminelle, est appelé pour un nouveau « client ». On vient de trouver le directeur d’un entrepôt de livres poignardé dans son bureau, les lèvres cousues au point de croix. Fabio et son équipe partent à la chasse de celui qu’ils appellent le « couturier ». Pendant ce temps le tueur s’excite déjà à l’idée de supprimer sa prochaine victime en la visualisant sur une liste qu’il a trouvée sur Internet. Il ne peut plus supporter de voir sa mère devenir l’ombre d’elle-même, il doit supprimer ceux qui l’ont fait souffrir, ces patrons tyranniques qui abusent de leur pouvoir. Les crimes s’enchaînent méthodiquement avec toujours la même signature, les lèvres cousues au point de croix, jusqu’à ce que le commandant Fabio Jacovetti rencontre un salarié, victime lui aussi de harcèlement, et qui a monté une association. Malgré une idée originale, l’intrigue perd de sa vitalité par le traitement stéréotypé de ses personnages auxquels le lecteur n’arrive pas à s’attacher.