Les Lionnes de Venise ; 2

CALMEL Mireille

En l’annĂ©e 1631, Lucia se sent bien Ă  Paris. L’imprimerie qu’elle a crĂ©Ă©e avec son pĂšre et son mari est prospĂšre, elle est l’amie du roi de la Cour des Miracles et d’Aramitz, mousquetaire. Les cauchemars de sa fille la prĂ©occupent depuis quelque temps. Et voilĂ  qu’un jour elle reconnaĂźt dans la rue Isabella, l’intrigante responsable des moments dramatiques qu’elle a vĂ©cus, trois ans plus tĂŽt Ă  Venise, qu’elle a dĂ» fuir prĂ©cipitamment. L’aventure continue.  Construit en chapitres assez courts, ce roman dĂ©marre sur les chapeaux de roue. Les Ă©vĂ©nements dramatiques s’enchaĂźnent, animĂ©s par des personnages variĂ©s, certains directement liĂ©s Ă  l’Histoire de France, quand se multiplient les complots contre les diffĂ©rentes autoritĂ©s. Machinations et individus s’entremĂȘlent, double jeu et fausses identitĂ©s s’y ajoutent, ainsi que des relents de sorcellerie. L’intrigue est tortueuse et le style, certes dynamique, est truffĂ© de mĂ©taphores parfois pompeuses. Les nombreuses rĂ©fĂ©rences – peu prĂ©cises – aux Ă©pisodes du tome prĂ©cĂ©dent (Les lionnes de Venise ; 1, NB septembre 2017) crĂ©ent une grande confusion chez le lecteur, voire une totale incomprĂ©hension s’il ne l’a pas lu avant. (P.B. et A.-M.D.)