Les lapins ne meurent pas

Mauvais élève, tête de turc de sa classe, le petit Sacha rêve de devenir pionnier… Deux hommes dans la forêt – dont l’un serait Lénine ? – parlent de tout et de rien, du communisme, de l’immortalité des lapins et de la construction d’une immense échelle pour arriver à Dieu… Un père et sa fille se promènent dans un champ de fleurs…Sans doute y a-t-il dans ce premier roman d’un auteur moldave, prêtre orthodoxe, des subtilités qui échappent à un esprit cartésien. Difficile en effet de cerner le propos exact ou le message – si message il y a – de ce qui semble être une sorte de fable sur l’endoctrinement du système éducatif dans l’ex-URSS. Le mélange parfaitement incongru des genres et des histoires, la disparité des personnages n’ayant aucun lien entre eux, sèment une confusion telle qu’on ne cesse de perdre le fil. Les lapins ne meurent pas, mais le lecteur, lui, meurt… d’ennui !