Les intellectuels et l’Occupation, 1940-1944 : collaborer, partir, résister.

La réaction de trois écrivains français à l’occupation prussienne en 1870 (Edmond de Goncourt, Flaubert, Zola) introduit assez curieusement une analyse de la position des intellectuels, essentiellement français, à la présence allemande, de 1940 à la Libération : collaboration, accommodation, résistance. Plusieurs chercheurs ou professeurs se penchent sur l’attitude de cette « élite », que ce soit à titre individuel ou en tant que participant à une entité. Ainsi les cas de Celine, Otto Abetz (Cf. Otto Abetz et les Français ou l’envers de la Collaboration, de Barbara Lambauer, N.B. fév. 2003), André François-Poncet, l’attitude ambiguë de Sartre, des écrivains restés sur place ou expatriés, sont-ils entremêlés aux thèmes suivants : maisons d’édition, radiodiffusion, « culture française », grandes écoles (Polytechnique surtout), position des « Annales » et situation à l’étranger (Belgique, Italie). L’absence de plan regroupant plus nettement les sujets d’étude, l’emploi d’un vocabulaire technique parfois difficile, la nécessaire connaissance historique et littéraire limitent l’intérêt de ces études partielles sur un sujet globalement sensible.