Après la défaite de Sedan (1870), les Prussiens marchent sur Paris. Le République est proclamée. La ville assiégée souffre du froid et de la faim. Malgré l’héroïsme des Parisiens, le gouvernement capitule honteusement. Le peuple et la Garde Nationale se révoltent. C’est l’insurrection révolutionnaire. La répression de l’armée et des politiques qui ont fui la capitale, (les « Versaillais »), est féroce. La Commune incarnait les rêves de la famille Chabrol, responsable d’une imprimerie engagée . Angèle et Maxime, leurs deux fils et leurs compagnes, réagissent différemment devant les événements, ce qui ne va pas sans drame. Pourtant, ils se retrouveront miraculeusement plus ou moins indemnes en dépit des massacres, et unis, tout en restant fidèles à leurs idées de liberté et d’égalité.
Après La Liberté sur la montagne (NB avril 2005), Les Boulets Rouges de la Commune traite sur fond historique, sans manichéisme excessif, des thèmes romanesques éternels, l’amour, la maternité, la solidarité, l’idéalisme, le goût de la vie, à travers des personnages attachants, recette infaillible pour captiver bon nombre de lecteurs.