Le vent et le lion

McBRIDE James

En Pennsylvanie, un marchand de jouets anciens Ă  l’honnĂȘtetĂ© scrupuleuse acquiert un train miniature exceptionnel, propriĂ©tĂ© d’un pasteur trĂšs particulier. Des adolescents d’un quartier pauvre font ensemble les quatre-cents coups et de la musique. Abe Lincoln, orphelin de cinq ans de la guerre de SĂ©cession, imagine ĂȘtre le fils du PrĂ©sident. Dans un zoo, des animaux communiquant entre eux par la pensĂ©e se font un ami d’un humain qui comprend leur langage.  

James McBride, Ă©crivain amĂ©ricain, scĂ©nariste et musicien, met en scĂšne dans ces sept nouvelles des personnages farfelus, souvent dĂ©calĂ©s, presque toujours issus des minoritĂ©s – enfants, Noirs, esclaves… L’Ă©criture colle au langage des personnages : expression peu chĂątiĂ©e et vocabulaire restreint de jeunes du ghetto, parler des esclaves. MalgrĂ© la volontĂ© de l’auteur de glisser une morale, les histoires s’achĂšvent souvent de façon dĂ©concertante. Pourtant, ces nouvelles, oĂč se dĂ©cĂšle une Ă©tincelle de fantaisie sinon de fantastique, souvent drĂŽles, Ă©mouvantes aussi, ne sont pas sans intĂ©rĂȘt. La derniĂšre au zoo oĂč les animaux se moquent des humains est particuliĂšrement inventive… Certains lecteurs peuvent y croire – un peu – d’autres non ! (E.Ca. et M.Bo.)