Le Turc (Bonneval Pacha ; 3)

BONNEVAL Gwen de, MICOL Hugues

XVIIIe siĂšcle : Comment le comte de Bonneval, au service de l’empereur d’Autriche, combattit Constantinople, pendant que sa femme, dĂ©finitivement abandonnĂ©e en France, lui Ă©crivait des lettres trop fidĂšles. Mais Bonneval fait de l’ombre et effraie les cours d’Europe, aucune ambassade ne le rĂ©clame. De Bruxelles Ă  Venise, puis de Venise Ă  Serayo en Bosnie, il erre, attendant d’ĂȘtre acceptĂ©. Converti Ă  l’Islam, avec un semblant de circoncision, il trouve enfin un poste digne de ses talents : gouverneur de Caramanie, Beyberley de RoumĂ©lie, pacha Ă  trois queues. Au soir de sa vie, il conte ses aventures, n’oubliant pas sous son turban le bon vin et le royaume de France.

Fin de l’histoire vraie de Bonneval Pacha. La fidĂ©litĂ© des auteurs aux correspondances, notes d’ambassades et autres relations de l’époque est attrayante par la langue, la franchise, l’esprit de chevalerie qui rĂšgne encore dans cette aristocratie d’Ă©pĂ©e, mais hĂ©las difficile Ă  suivre devant l’abus des rĂ©citatifs. Toutes ces turqueries et cet orientalisme sont dessinĂ©s de façon naĂŻve voire enfantine. DestinĂ© aux fĂ©rus d’histoire plus qu’aux amateurs d’aventures de cape et d’épĂ©e.