Le temps des Tsahdiks (Le signe de K1 ; 2)

Début 2021, sud-ouest de la France. La famille Adamsohn a été envoyée dans le passé avec d’autres pionniers pour préparer l’implantation de leur communauté de K1. Pour atteindre ce but, une épidémie de grippe est provoquée (Le Protocole de Nod ; 1. NB novembre 2010). Le nombre de victimes, la vague de violence qui s’ensuit, l’ordre de trouver et d’éliminer l’Ancêtre, conduisent Kane Adamsohn et son fils à s’interroger sur le bien-fondé de leur mission. En parallèle, d’autres hommes venus du futur, les Tsahdiks, aux facultés paranormales, cherchent à déjouer les plans du président de la communauté de K1.

Il est difficile de lire ce deuxième tome riche en péripéties sans avoir lu le premier. L’intrigue se complique ici avec l’apparition de nouveaux personnages, l’implication d’autres communautés dont il n’est pas toujours aisé de saisir les intérêts. Dans un univers violent, ce roman d’aventure mêle, sur un rythme soutenu, action, suspense, voyage dans le temps. Il soumet à la réflexion de nombreux thèmes actuels : ambitions géopolitiques, virus, extermination, manipulation etc. La symbolique des noms (K1, Tsahdiks, Adamsohn…) est un peu grossière. Malgré tout le récit devrait plaire aux amateurs du genre.