La guerre des arbres commence le 13 (Thomas Drimm ; 2)

VAN CAUWELAERT Didier

À la fin du premier tome (NB FĂ©vrier 2010), Thomas, avec l’aide de l’ex-mĂ©decin Brenda et du savant rĂ©incarnĂ© LĂ©o Pictone, a dĂ©truit le Bouclier d’antimatiĂšre qui empĂȘchait les Ăąmes humaines de s’Ă©chapper. Mais il apprend au passage que ce bouclier servait Ă  protĂ©ger les États-Uniques contre les arbres, responsables de la disparition de l’humanitĂ© sur le reste de la planĂšte. Alors que des informations alarmantes sont diffusĂ©es Ă  la tĂ©lĂ©vision, tous les jeunes adolescents sont vaccinĂ©s contre la grippe vĂ©hiculĂ©e par les vĂ©gĂ©taux -Ă  l’exception de Thomas, alertĂ© par Pictone. Le vaccin a d’Ă©tranges et inquiĂ©tants effets…

Les aventures du sauveur malgrĂ© lui se poursuivent sur une note Ă©cologique un peu trop bien pensante pour l’univers caustique crĂ©Ă© par Didier van Cauwelaert. Si la satire des mĂ©dias, la critique des mensonges et manipulations des discours officiels (grippe fantĂŽme comprise) sont percutantes, en revanche les pĂ©ripĂ©ties connaissent quelques faiblesses. Les hĂ©sitations et Ă©tats d’Ăąme de Thomas, qui introduisent une rĂ©flexion sur la responsabilitĂ©, sont envahissantes. L’aciditĂ© de LĂ©o Pictone fait cruellement dĂ©faut, mĂȘme si des formules drĂŽlatiques Ă©maillent la narration. Le roman reste divertissant, mais il est moins tonique et convaincant. Encore trois opus?