Le sceau du sultan

WHITE Jenny

1886. Dans les eaux du Bosphore, des pĂȘcheurs trouvent le cadavre d’une jeune gouvernante anglaise. La victime a les pupilles Ă©trangement dilatĂ©es, signe d’un empoisonnement. Kamil Pacha, un magistrat Ă  l’intelligence aiguisĂ©e, mĂšne une enquĂȘte complexe, aidĂ© de Sybil, la fille particuliĂšrement intrĂ©pide de l’ambassadeur britannique. Une attirance mutuelle les incite Ă  cette collaboration. Ils Ă©tablissent un lien avec une affaire similaire : la mort, huit ans auparavant, d’une autre gouvernante anglaise, noyĂ©e elle aussi, meurtre non Ă©lucidĂ©. Toutes deux portaient dans un mĂ©daillon le sceau du sultan.  Ce premier roman d’une anthropologue amĂ©ricaine bĂ©nĂ©ficie d’une importante documentation sur la vie politique et les moeurs des Ottomans partagĂ©s entre leur attrait pour la civilisation europĂ©enne et leur respect des traditions. Le rythme policier s’en trouve quelque peu ralenti au dĂ©but, l’ouvrage se rapprochant alors d’un roman historique. Puis la discrĂšte intrigue amoureuse, l’aventure, l’atmosphĂšre cĂšdent la place Ă  une action qui s’emporte, le harem livre ses mystĂšres, les nuits d’Istanbul se peuplent d’ombres inquiĂ©tantes et dĂ©voilent leurs secrets.