Le roi de la pastèque.

WALLACE Daniel

Un jeune homme à la recherche de ses origines, Thomas, débarque dans une petite ville de l’Alabama, écoute les gens parler. Il cherche la trace de sa mère, Lucy, qui y a vécu quelques mois avant de mourir en lui donnant naissance. Elle s’est élevée contre une antique et assez choquante coutume censée apporter la prospérité : l’élection du « roi de la pastèque ». En privant la ville d’un roi, Lucy a fait s’installer la pauvreté et a été rejetée par tous. Suit une brève évocation de la vie de Thomas et du curieux grand-père qui l’a élevé. Pour finir, Thomas, reconnu comme le fils de Lucy, est célébré par les habitants persuadés que la richesse reviendra s’il accepte d’être Le roi de la pastèque.

Outre l’originalité de l’histoire, que Daniel Wallace (Big fish, N.B. avr. 2004) conte dans un style fluide, l’évocation de la vie dans ce bourg arriéré et de la galerie de personnages qui y réside est assez réjouissante. À l’ironie se mêle la tendresse pour les rares êtres capables de charité ou d’amour. Le timide héros est attachant, la fin réserve quelques surprises.