Le procès de la momie

JACQ Christian

Londres, 1821, l’archéologue italien Belzoni, en quête d’argent et de reconnaissance, s’apprête à « débandeletter » une momie, pièce unique rapportée d’Égypte. Le gratin de Londres assiste à cette exposition qui suscite curiosité, convoitise, et aussi les sarcasmes et menaces d’un pasteur et d’un lord grincheux. Leur assassinat ainsi que celui du médecin légiste qui procédait à l’examen crée une psychose : la momie a disparu et des crochets en bronze destinés à la momification ont servi aux meurtres. L’inspecteur Higgins est chargé de l’enquête dans un contexte politique tendu sur fond de bouillonnement révolutionnaire fomenté par un certain Littlewood…

Comme dans Toutânkhamon : l’ultime secret (N.B. avr. 2008), on retrouve l’érudition de l’auteur sur l’Égypte dans une intrigue policière à Londres sous le règne de George IV. Christian Jacq distille son savoir-faire dans la peinture de personnages pittoresques, les rebondissements rocambolesques, les fausses pistes et un suspense maintenu artificiellement jusqu’au bout.

B.F. et M.Bo.