Le premier qui pleure a perdu

ALEXIE Sherman

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Arnold, dit Junior, jeune Indien Spokane, a connu un dĂ©but de vie difficile et sert de souffre-douleur Ă  sa tribu ; heureusement, son meilleur ami, Rowdy, est un bagarreur. Le quotidien de la rĂ©serve n’est pas rose, entre pauvretĂ©, absence de perspectives et ivrognerie. Aux premiers jours du lycĂ©e, l’adolescent comprend que, pour avoir une chance de s’en sortir, mieux vaut ĂȘtre scolarisĂ© chez les Blancs. Il lui faudra alors affronter leur racisme et le ressentiment des Indiens.

Heureusement, le garçon est intelligent, persĂ©vĂ©rant, dotĂ© d’un solide sens de l’autodĂ©rision, et il peut compter sur le soutien sans faille de sa famille. La trame est classique – le vilain petit canard indien deviendra un Ă©lĂšve apprĂ©ciĂ© de ses pairs blancs – mais tire son originalitĂ© et sa saveur de son ancrage dans la triste rĂ©alitĂ© sociale des Indiens Spokane. Dans un style vivant et rythmĂ©, ponctuĂ© de dessins, Junior narre ses aventures avec humour et luciditĂ©, alternant victoires et moments dramatiques, dĂ©tente et larmes.

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