Le neveu de mon oncle.

LE NORMAND VĂ©ronique M.

Parce qu’un petit garçon n’a pas de pĂšre, il idĂ©alise le jeune oncle qui arrive des États-Unis. Boris est accueilli comme un dieu, mais il parle un peu trop du neveu de son amie Carolyn, Brad. L’enfant en vient Ă  haĂŻr ce concurrent lointain, au point de pousser son oncle Ă  lui choisir un cadeau sans intĂ©rĂȘt.

 

L’analyse finement menĂ©e de la jalousie se termine comme une leçon de morale. La pirouette finale est astucieuse, le texte concis est bien Ă©crit, mais la conclusion est un peu amĂšre, et le rĂŽle des adultes, qui ne se rendent pas compte du dĂ©sarroi de l’enfant, un peu flou.Â