Le mystère de Roccapendente

MALVALDI Marco

Pellegrino Artusi, paisible monsieur à grosses moustaches, fin gastronome, amateur de romans policiers anglais, est invité à passer quelques jours de repos en Toscane dans le château du baron de Roccapendente en l’été 1895. Si l’accueil de la famille du Baron lui paraît dédaigneuse, il apprécie la cuisine et fait la connaissance d’un autre invité, un photographe. La tranquillité est de courte durée. Le majordome est retrouvé mort, empoisonné, dans la cave fermée à clef de l’intérieur. L’enquête diligentée par l’officier de police locale commence à peine lorsqu’on tire sur le Baron. Concentré sur trois jours dans un même lieu, ce roman policier est malicieux tant par l’intrigue que par la conjugaison habile des réflexions de l’auteur sur les coutumes, la politique et la gastronomie. Marco Malvaldi situe son roman à une époque où l’Italie prend forme, où l’on discute d’unité. Les rapports entre la noblesse et le peuple sont abordés, comme tout le livre, avec beaucoup d’humour. Quant à Pellegrino Artusi qui a bien existé – il est l’auteur du premier livre de cuisine italienne – ses déductions, ses impressions confiées à son journal donnent du piment à l’enquête.