Le maréchal Masséna.

HULOT Frédéric

André Masséna, né à Nice en 1758, orphelin à six ans, mousse à quatorze, s’engagea dans l’armée à dix-sept ans et l’abandonna avec le grade d’adjudant-chef en 1789. Il se maria à Antibes, devint épicier, puis à nouveau militaire. Promu lieutenant-colonel, il combattit les Austro-Sardes avant de se retrouver, en 1794, aux commandes de l’aile droite de l’armée d’Italie, sous les ordres de Bonaparte. Franc-maçon, jacobin, ses convictions républicaines l’opposant parfois à l’empereur n’empêcheront pas sa fulgurante ascension gagnée sur tous les champs de bataille : Italie, Rhin (Eckmühl, Essling, Wagram), Suisse (Zurich), Espagne et Portugal où il lutta contre Wellington. Duc de Rivoli, prince d’Essling, grassement enrichi comme beaucoup de ses pairs, si sa vie privée ne fut pas exemplaire, il resta un bon mari et un excellent père. Il mourut de tuberculose à Paris en 1817.

À l’instar des précédentes (Cf. Davout, N.B. mars 2003), cette biographie détaillée reconstitue les étapes d’une carrière construite au fil de grandes batailles, minutieusement décrites, et grâce aux occasions offertes par cette période mouvementée.