Le figuier de mon père.

BERBERIAN Vartan

L’auteur, d’origine arménienne, né en France en 1926, rassemble ses souvenirs dans un devoir de mémoire envers ses parents. Si ce retour aux racines est un “chemin d’amour et de mort” marqué par le terrible génocide arménien, il est relaté dans une leçon de vie régie par un optimisme et une sagesse exemplaires. Son existence, construite autour de trois pôles, l’Arménie, terre d’origine, la France, terre d’accueil, et la marine marchande où il s’épanouit comme adulte, est dominée par deux figures essentielles : Mayrig, sa mère, et Hayrig, son père.  Son enfance pauvre où domine le sens de l’effort reste “enchantée” grâce à Mayrig, exemple de force, de retenue et d’abnégation. Hayrig marque les étapes de sa vie d’homme : affecté à jamais par le massacre de sa famille et les geôles turques, ce père restera un modèle d’énergie au travail et de lucidité. Par petits chapitres, par bribes, les souvenirs, petits et grands, affluent dans une autobiographie écrite avec une simplicité touchante et qui témoigne de la vénération de Vartan Berberian pour ses parents. Une annexe fait un récapitulatif de l’Histoire de l’Arménie.