Le désamour

KERR Antonia

Un auteur vieillissant vit le grand amour avec une jeune championne de natation. Une anxiété maladive le porte, en toute circonstance, à la soupçonner de ne pas l’aimer ou de ne plus l’aimer, ou encore de ne pas l’aimer assez, éventuellement de le tromper – voire tout cela à la fois. La jeune femme, que seules les causes écologiques perdues préoccupent, lui est pourtant très attachée et cherche à le convaincre de sa sincérité. En vain. De crises en retrouvailles passionnelles, de New York à Paris ou au Brésil, les deux amants explorent jusqu’à l’épuisement toutes les façons imaginables d’alléger le poids de cette suspicion, y compris en s’aimant moins pour ne pas souffrir de s’aimer trop. S’ensuivent une série de situations à la gribouille aussi cocasses que délicatement hilarantes. Traitées avec un humour et un talent déjà remarqués dans Des fleurs pour Zoé (NB octobre 2010), elles mériteraient toutefois de servir un scénario plus abouti.