Maxwell Broadbent a fait fortune en pillant des tombes mayas et accumulé une collection d’oeuvres d’art et d’objets exceptionnels dont un Codex renfermant deux mille préparations médicinales à base de plantes qui fait rêver les grands laboratoires pharmaceutiques. Atteint d’un cancer, il disparaît avec ses trésors, laissant un testament par lequel il demande à ses trois fils de partir à la recherche de leur héritage, caché au fond d’une tombe quelque part sur la planète. Plus qu’un « thriller archéologique » (tel Sortilèges de la cité perdue, NB février 2004), ce roman est le scénario d’une chasse au trésor musclée. De la Côte des Moustiques aux montagnes bleutées de la Sierra Azul, les héros, citadins rapidement reconvertis à la nature sauvage de l’Amérique centrale, traversent des marécages infestés de mouches noires, tiennent tête aux jaguars, dépècent les pécaris et combattent les anacondas à coup de machette. Les personnages sont représentatifs, le récit est alerte et les bons triomphent finalement des méchants, comme au bon vieux temps du western.
Le Codex
PRESTON Douglas